SEO sur WordPress : Les 26 étapes pour référencer son site WordPress

septembre 18, 2025 Rédigé par Hugo

WordPress alimente plus de 40 % des sites web dans le monde. Si le CMS est reconnu pour sa flexibilité et son écosystème riche en extensions, il n’est pas optimisé par défaut pour le référencement naturel. Sans un travail SEO structuré, un site WordPress peut rapidement passer inaperçu dans les résultats de recherche, limitant sa visibilité et son potentiel de conversion.

Dans ce guide, nous vous présentons 26 étapes clés pour référencer efficacement un site WordPress. Nous couvrirons le SEO technique (hébergement, performances, indexabilité), la stratégie de contenu (arborescence, maillage interne, rédaction SEO-friendly) et le netlinking (liens partenaires, backlinks naturels, stratégies avancées).

L’approche repose à la fois sur les meilleures pratiques et sur des techniques d’experts WordPress rarement partagées dans les guides classiques, afin d’offrir une méthode claire, exhaustive et immédiatement actionnable.

Cet article s’adresse aux administrateurs WordPress, consultants SEO et responsables marketing qui sont à la recherche d’une approche technique, complète et directement actionnable pour faire du SEO un vrai levier de croissance.

Pourquoi le SEO sur WordPress est-il incontournable ?

WordPress occupe une place dominante dans l’écosystème web. Sa force réside dans sa flexibilité, son vaste catalogue d’extensions et sa communauté active. Pourtant, si WordPress est une excellente base technique, il n’est pas toujours optimisé pour le SEO par défaut. Les réglages standards (permaliens bordéliques, absence de gestion fine des balises meta, performance lente) ne suffisent pas pour rivaliser dans des SERP concurrentielles.

En effet, un bon CMS ne garantit pas un bon référencement. Le SEO sur WordPress exige un travail méthodique sur trois piliers :

  • la technique (vitesse, indexabilité, sécurité, structure d’URL)
  • le contenu (arborescence optimisée, pages piliers, rédaction SEO-friendly)
  • le netlinking (développement d’une autorité thématique grâce aux liens entrants)

Investir dans ce travail est essentiel pour transformer un site WordPress en moteur de croissance. Concrètement, le SEO vous permettra d’être visible auprès d’utilisateurs qui sont en recherche active de votre produit ou service.  Ainsi, vous réduisez la dépendance à la publicité, et vous attirez un flux de prospects qualifiés sur la durée, et sans coût variable. De plus, le travail de référencement naturel améliore l’expérience utilisateur sur le site et l’enrichit de contenu de qualité qui intéressera votre audience. 

WordPress est un formidable outil mais sans stratégie d’experts en SEO WordPress, il reste sous-exploité. Pour les entreprises, l’enjeu n’est pas seulement d’être présentes en ligne mais d’occuper durablement les meilleures positions, là où se concentrent la visibilité et les opportunités business.

Optimiser le SEO technique sur WordPress

Le SEO technique constitue la fondation d’un site performant. Sur WordPress de nombreux réglages par défaut restent insuffisants pour prétendre à une bonne visibilité dans Google. Même les meilleurs contenus et backlinks ne porteront leurs fruits que si le socle technique est solide : rapide, sécurisé et parfaitement indexable. Voici les optimisations indispensables à mettre en place :

1. Bien choisir son hébergement pour le SEO

L’hébergement conditionne directement la vitesse de chargement, la stabilité et la capacité d’un site à être correctement exploré par les robots. Un hébergement mutualisé peut suffire pour un petit site vitrine, mais ses ressources limitées deviennent vite un frein dès que le trafic augmente. À l’inverse, un VPS ou un serveur dédié offre davantage de puissance et de stabilité, au prix d’une gestion plus technique. Les solutions cloud, de plus en plus répandues, permettent de combiner performance et élasticité pour absorber les pics de trafic.

Pour le SEO, les critères de choix sont clairs : un temps de réponse serveur inférieur à 200 millisecondes, une disponibilité proche de 100 %, des serveurs géographiquement proches de la cible, un certificat SSL natif et une infrastructure protégée contre les attaques DDoS. Pour un site WordPress, l’idéal est de se tourner vers un hébergeur spécialisé qui assure compatibilité, support technique dédié et sécurité renforcée. L’ajout d’un CDN (Content Delivery Network) permet en outre d’accélérer le chargement pour des visiteurs internationaux. De notre côté, on a choisi Clever Cloud qu’on ne peut donc que vous recommander !

2. Installer et configurer une extension SEO : Yoast, Rank Math ou SEOKEY

WordPress n’intègre pas nativement de réglages avancés en SEO. L’installation d’un plugin dédié est malheureusement incontournable. Yoast SEO reste la solution la plus répandue, appréciée pour sa simplicité mais ses fonctionnalités avancées sont limitées. Rank Math, plus récent, propose une interface riche et moderne, intégrant la gestion des schémas et des redirections. Enfin, SEOKEY, développé en France, mise sur la légèreté et la conformité RGPD.

Quel que soit le choix, la configuration initiale est déterminante : activer la gestion des balises title et meta description, générer un sitemap XML, éditer le fichier robots.txt et paramétrer les balises schema.org. Il est conseillé de limiter le nombre de plugins qui se chevauchent afin d’éviter les ralentissements et conflits. Dans la majorité des cas, un plugin tout-en-un correctement paramétré suffit largement.

3. Générer et soumettre un sitemap XML optimisé

Le sitemap XML agit comme une carte de lecture pour les moteurs. Contrairement au sitemap HTML pensé pour les utilisateurs, il sert uniquement aux robots d’indexation. Sur WordPress, la génération est simple grâce aux extensions SEO. Une fois créé, il doit être soumis à Google Search Console et Bing Webmaster Tools afin d’assurer un suivi précis.

Un bon sitemap n’inclut pas toutes les pages du site : seules les pages utiles au référencement doivent apparaître, comme les articles de blog, les fiches produits ou les pages de conversion. Les tags, archives par date ou pages de recherche interne doivent être exclus pour éviter de diluer le budget crawl.

Sitemap xml

4. Configurer le fichier robots.txt sur WordPress

Le fichier robots.txt permet de contrôler ce que les moteurs peuvent explorer. Sur WordPress, il se trouve à la racine du site et peut être modifié manuellement ou via un plugin. Les règles de base consistent à bloquer les répertoires techniques comme /wp-admin/, protéger les fichiers sensibles et, à l’inverse, laisser accessibles les ressources nécessaires au rendu du site (CSS, JS, images).

Une erreur courante consiste à bloquer accidentellement un dossier critique, ce qui empêche Google de rendre correctement les pages. La configuration doit donc être rigoureuse et validée via la Search Console.

Robots txt

5. Assurer l’indexabilité et la gestion des balises index/noindex

Ouvrir son site aux robots ne suffit pas : encore faut-il indiquer précisément quelles pages doivent apparaître dans l’index. La première vérification consiste à s’assurer que l’option “Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site” dans les réglages WordPress est bien désactivée. 

Visibilité par les moteurs de recherche

Ensuite, la gestion des balises index/noindex permet de donner des instructions page par page.

Les contenus de faible valeur ajoutée comme les archives, les tags ou les pages de recherche doivent généralement être en noindex pour ne pas gaspiller le budget de crawl. À l’inverse, les pages stratégiques doivent rester indexables. Dans le cas d’un site multilingue, cette gestion doit être associée à des balises hreflang pour éviter toute duplication entre versions locales.

6. Gestion des balises canonicals et du contenu dupliqué

La balise canonical indique à Google la version principale d’un contenu. Sans elle, plusieurs pages proches peuvent entrer en concurrence, diluant l’autorité et réduisant la visibilité globale. Les extensions SEO ajoutent par défaut un canonical sur chaque page, mais une vérification manuelle reste nécessaire dans les cas complexes.

Balise Canonical

Les situations classiques à surveiller sont les duplications entre http et https, entre www et non-www, ou encore les pages générées par les catégories, tags et paramètres d’URL. Chaque contenu stratégique doit disposer d’une seule URL reconnue comme référence.

7. Optimiser la structure des permaliens

Les URLs jouent un rôle direct dans le SEO et l’expérience utilisateur. Par défaut, WordPress génère des adresses peu lisibles avec des identifiants chiffrés ou des dates. La meilleure pratique consiste à opter pour une structure basée sur le titre de la publication (%postname%).

Lors d’un changement de structure sur un site déjà en ligne, il est impératif de mettre en place des redirections 301 pour ne pas perdre les acquis SEO. Le retrait du préfixe /category/ rend les URLs plus claires, et les tags doivent être utilisés avec parcimonie pour limiter le risque de duplication.

8. Mettre en place un fil d’Ariane performant

Le fil d’Ariane facilite la navigation des utilisateurs et aide Google à comprendre l’arborescence. Sur WordPress, il peut être ajouté via Yoast, Rank Math ou par code personnalisé. Il doit refléter fidèlement la hiérarchie du site, sans excès de profondeur.

Au-delà de l’UX, le fil d’Ariane peut s’afficher directement dans les résultats de recherche grâce au balisage schema.org. Correctement paramétré, il renforce le maillage interne et améliore la visibilité dans les SERP.

Fil d'Ariane

9. Ajouter des données structurées (Schema.org)

Les données structurées enrichissent la compréhension des pages par Google et permettent d’obtenir des résultats enrichis (rich snippets). Sur WordPress, les schémas les plus utiles concernent les articles de blog, les FAQ, les produits pour l’e-commerce ou encore LocalBusiness pour le référencement local.

L’intégration peut se faire via un plugin SEO ou un outil dédié comme Schema Pro. Chaque implémentation doit être testée avec l’outil de validation Google. Les erreurs les plus fréquentes concernent les champs manquants ou incohérents. Bien paramétrées, ces données augmentent la visibilité et le taux de clics.

Structured Data

10. Optimiser les performances : cache et vitesse de chargement

Avec l’importance croissante des Core Web Vitals, la vitesse de chargement est devenue un critère SEO déterminant. WordPress, souvent chargé de scripts et de styles, nécessite une optimisation active.

Core Web Vitals

WP Rocket est l’une des solutions les plus complètes, avec cache, minification des fichiers, différé du JavaScript et lazy loading. Des alternatives gratuites comme WP Super Cache ou Autoptimize offrent déjà des gains significatifs. En parallèle, il est important de limiter les ressources externes, de surveiller la taille globale des pages et de privilégier un hébergement et un CDN performants.

11. Optimiser les images pour le SEO

Les images représentent souvent la partie la plus lourde d’une page. Optimiser vos images pour le web avec Imagify, TinyPNG ou ShortPixel permet de réduire leur poids sans perte visible de qualité. Les formats modernes comme WebP ou AVIF offrent un excellent compromis entre qualité et performance.

Chaque image doit comporter un attribut alt descriptif et un nom de fichier explicite, intégrant si possible le mot-clé ciblé. Les dimensions doivent être adaptées pour éviter tout redimensionnement inutile côté navigateur.

12. Gérer les codes réponse HTTP et les redirections

Une gestion rigoureuse des codes HTTP est indispensable. Les redirections permanentes (301) permettent de conserver l’autorité d’une page, tandis que les 302 servent uniquement pour des cas temporaires. Les erreurs 404 doivent être surveillées et corrigées, et le code 410 utilisé pour signaler une suppression définitive.

Le plugin Redirection ou le fichier .htaccess permettent de gérer ces cas efficacement. Une surveillance régulière via la Search Console ou un outil comme Broken Link Checker garantit la correction rapide des erreurs.

13. Gérer un site multilingue sans nuire au SEO

Un site multilingue mal configuré peut générer des duplications massives. Les plugins comme WPML ou Polylang offrent une gestion adaptée, à condition d’utiliser des URLs distinctes pour chaque langue et d’implémenter correctement les balises hreflang. Chaque version doit disposer de son propre sitemap pour faciliter l’indexation.

Les traductions automatiques sont à proscrire : elles nuisent à l’expérience utilisateur et aux signaux envoyés à Google. Seuls des contenus réellement traduits apportent crédibilité et performance SEO.

14. Sécuriser son site WordPress pour préserver le SEO

La sécurité de votre site WordPress n’est pas seulement une question technique : elle influence directement le référencement. Un site piraté ou infecté peut être désindexé ou perdre la confiance des visiteurs.

L’activation d’un certificat SSL (HTTPS) est obligatoire. Des plugins comme Wordfence ou SecuPress protègent contre les attaques courantes (brute force, spam, injections). Des sauvegardes régulières, locales et distantes, permettent de rétablir rapidement un site en cas d’incident. Enfin, mettre à jour WordPress, ses thèmes et ses plugins reste la règle d’or pour combler les failles de sécurité.

Stratégie de contenu SEO sur WordPress : construire et optimiser son arborescence

Un site WordPress performant ne repose pas uniquement sur sa structure technique : la stratégie de contenu est ce qui transforme un site visible en site attractif et crédible aux yeux des moteurs comme des utilisateurs. Construire une arborescence cohérente, produire des contenus de qualité et organiser intelligemment l’information permet d’occuper durablement l’espace dans Google.

15. Réaliser une recherche de mots-clés avancée

La recherche de mots-clés est la première étape pour bâtir une stratégie éditoriale efficace. Il ne s’agit pas seulement d’identifier les termes les plus recherchés, mais de comprendre les intentions derrière chaque requête. Les outils comme Ahrefs, SEMrush ou Google Keyword Planner permettent d’identifier les volumes de recherche, le niveau de concurrence et les opportunités de positionnement.

La recherche doit distinguer les intentions informationnelles, transactionnelles, navigationnelles et locales. Une bonne stratégie combine des requêtes de courte traîne (fort volume mais compétitives) avec des mots-clés de longue traîne (moins de recherches mais très qualifiés). Il est aussi essentiel d’intégrer des mots-clés secondaires et de travailler le champ sémantique (synonymes, variations, cooccurrences). C’est ce qui permet de couvrir tout l’univers d’un sujet et de mieux répondre aux différents angles de recherche identifiés.

16. Créer une arborescence et un maillage interne efficace

Une fois les mots-clés identifiés, il faut leur donner une place claire dans l’architecture du site. Sur WordPress, l’idéal est de travailler en silos thématiques : une page pilier regroupe les informations générales sur un sujet, et des pages de niveau inférieur détaillent des aspects plus précis. Cette structuration en “clusters” facilite le crawl de Google et clarifie la hiérarchie pour l’utilisateur.

Un plan de site HTML peut être ajouté en complément dans le footer afin de renforcer l’accessibilité de votre site. Par ailleurs, il est important de gérer correctement les catégories et sous-catégories tout en supprimant la catégorie par défaut “Non classé”, qui ne transmet aucune valeur. Le maillage interne joue un rôle central : en reliant intelligemment les contenus entre eux vous guidez Google vers les pages stratégiques et évitez de laisser des pages “orphelines”.

17. Créer des templates de page efficaces et SEO-friendly

Sur WordPress, les templates de page définissent la manière dont les contenus sont présentés. Ils doivent à la fois répondre aux attentes des utilisateurs et respecter les bonnes pratiques SEO. Un bon template intègre une structure claire avec des titres Hn hiérarchisés, des zones de texte suffisamment longues, des images optimisées et des appels à l’action bien placés.

Les balises HTML5 apportent une sémantique utile aux moteurs de recherche tandis que le responsive design et la conformité aux standards d’accessibilité (comme WAI-ARIA) assurent une navigation fluide sur tous les supports. L’utilisation de constructeurs de pages tels que Elementor ou Divi doit se faire avec vigilance : certains alourdissent le code et nuisent aux performances. L’objectif est d’obtenir un rendu flexible mais optimisé, capable de se charger rapidement et de rester lisible pour Google. Pour ça, rien de mieux qu’un site WordPress sur-mesure.

18. Optimiser le SEO on-page de chaque template

Une fois les modèles en place, chaque page doit être optimisée individuellement. Les balises title et meta description doivent à la fois intégrer le mot-clé principal et donner envie de cliquer. Les titres H1 à H6 doivent respecter une logique hiérarchique et guider la lecture. Les extraits enrichis (snippets), les images balisées, les données structurées et le maillage interne doivent être intégrés de façon systématique.

L’idée est de trouver le juste équilibre entre automatisation (pour garantir une cohérence globale) et personnalisation (pour maximiser la performance de chaque page). Par exemple, les pages produits peuvent utiliser un template automatisé, mais leurs descriptions doivent être uniques et différenciées pour éviter le contenu dupliqué.

19. Créer et publier régulièrement du contenu de qualité, centré utilisateur

La fréquence et la qualité des publications restent des piliers du SEO. Sur WordPress, la régularité des articles et mises à jour indique à Google que le site est vivant. Mais au-delà du volume, c’est la pertinence qui fait la différence. Chaque contenu doit répondre à une intention de recherche précise et respecter les critères E-E-A-T (Expertise, Experience, Authoritativeness, Trustworthiness).

Pour enrichir les pages, il est pertinent d’ajouter des FAQ, des illustrations, des vidéos ou encore des témoignages. La mise à jour régulière des contenus déjà publiés, avec la mention de la date de dernière modification contribue aussi à renforcer la crédibilité. Les pratiques à éviter restent les mêmes : duplication de contenu, keyword stuffing ou remplissage artificiel.

20. Optimiser la navigation : menu, footer et UX

La navigation est le fil conducteur de l’expérience utilisateur et du SEO. Le menu principal doit refléter l’arborescence travaillée lors de la recherche de mots-clés et offrir un accès rapide aux pages stratégiques. Pour les sites volumineux, les méga-menus permettent de hiérarchiser clairement les informations et d’éviter un menu trop dense.

Le footer, souvent négligé, est un espace précieux. On peut y intégrer des liens internes vers les pages importantes, les mentions légales, la politique de confidentialité, ainsi que les coordonnées de l’entreprise. Une pagination optimisée est également essentielle pour éviter les duplications tout en permettant l’exploration de l’ensemble des contenus par Google.

21. Intégrer les pages obligatoires pour l’E-E-A-T

Enfin, la crédibilité d’un site dépend en grande partie des pages institutionnelles et de la transparence de l’entreprise. Chaque site doit comporter une page “À propos”, un formulaire de “Contact”, des mentions légales, des CGU/CGV, une politique de confidentialité conforme au RGPD et, idéalement, des pages auteurs pour les contenus éditoriaux.

Ces pages, souvent perçues comme accessoires sont en réalité un signal fort de confiance pour Google. Elles doivent être intégrées dans le maillage interne, enrichies de balises SEO et reliées à des schémas adaptés comme LocalBusiness pour une entreprise locale. Ajouter des éléments de preuve sociale (certifications, témoignages clients, citations dans la presse) renforce l’autorité perçue et l’expertise affichée.

Netlinking sur WordPress : comment développer l’autorité de son site

Le SEO technique et le contenu ne suffisent pas pour propulser un site WordPress en tête des résultats : il faut aussi travailler sa popularité. C’est là qu’intervient le netlinking, c’est-à-dire l’acquisition de liens entrants en provenance d’autres sites. Ces backlinks fonctionnent comme des votes de confiance : plus un site reçoit de liens de qualité, plus Google considère qu’il est digne d’être mis en avant. Sur WordPress, comme ailleurs, une stratégie de netlinking bien pensée est donc un levier décisif pour gagner en autorité et en visibilité.

22. Créer les liens fondamentaux : RSS, Google Business Profile et annuaires

Avant de viser des partenariats ou la presse, commencez par consolider une base de liens fondamentaux. Activez le flux RSS pour diffuser automatiquement vos contenus sur des agrégateurs. Créez un profil Google Business Profile pour maximiser votre visibilité locale et générer un lien de confiance depuis Google. Diversifiez ensuite vos liens via des annuaires spécialisés de qualité et, surtout, via vos réseaux sociaux officiels (LinkedIn, Twitter, YouTube,…). Ces premiers backlinks apportent de la légitimité de marque et préparent le terrain pour une stratégie de netlinking plus ambitieuse.

23. Utiliser son écosystème professionnel pour obtenir des liens

L’un des moyens les plus efficaces d’obtenir des backlinks pertinents est de s’appuyer sur son réseau existant. Partenaires, fournisseurs, associations professionnelles ou clients peuvent constituer d’excellentes opportunités de liens. Une simple mention sur une page “partenaires” ou un échange de visibilité croisée peut avoir un impact direct sur l’autorité du site. Il faut toutefois rester prudent : une réciprocité systématique peut être perçue par Google comme un schéma artificiel. Mieux vaut privilégier des liens contextuels, intégrés dans du contenu pertinent et vérifier que le site tiers bénéficie lui-même d’une bonne réputation.

24. Produire des contenus et outils “linkables”

Le netlinking le plus puissant est celui qui vient naturellement. Pour l’encourager, il faut créer des contenus à forte valeur ajoutée, capables de susciter des citations spontanées. Cela peut prendre la forme de guides complets, d’études chiffrées, de comparatifs ou encore d’outils gratuits (simulateurs, calculateurs, checklists interactives). Sur WordPress, ces contenus peuvent être mis en avant via des pages piliers ou des articles de blog enrichis. La promotion joue aussi un rôle clé : partager activement ces ressources auprès de médias spécialisés, influenceurs ou communautés augmente considérablement les chances d’obtenir des liens naturels. Le suivi via Google Analytics et la Search Console permet ensuite de mesurer l’efficacité de ces actions.

25. Surveiller la concurrence et exploiter les opportunités de liens

Un autre axe stratégique consiste à analyser les backlinks des concurrents. Les outils comme Ahrefs, Majestic ou SEMrush permettent d’identifier quels sites leur font confiance. En repérant des opportunités de liens cassés ou des mentions de marque non accompagnées d’un lien, il est possible de récupérer des backlinks stratégiques. Cette démarche proactive appelée “link reclamation” est souvent sous-estimée alors qu’elle génère des gains rapides et ciblés. Une surveillance continue des nouveaux liens concurrents aide également à ajuster sa stratégie et à ne pas rester en retrait dans un secteur compétitif.

26. Acheter des backlinks avec précaution

Enfin, certaines entreprises choisissent d’investir directement dans l’achat de backlinks. Cette pratique, bien que répandue, doit être abordée avec prudence pour éviter toute sanction. Le choix des plateformes est déterminant : seules celles qui garantissent des sites de qualité et thématiquement proches de votre activité doivent être considérées. Les liens doivent cibler en priorité les pages stratégiques comme les pages piliers ou produits, en diversifiant les ancres pour éviter un profil artificiel. Le contrôle de la qualité du site éditeur (trust flow, trafic réel, absence de footprints) est une étape indispensable. Bien gérée, cette approche peut compléter efficacement une stratégie organique, mais elle ne doit jamais en constituer le socle. Un outil comme LinkFinder devient aujourd’hui indispensable dans cette phase d’étude et d’achat de liens.

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Hugo

Associé de l’agence WordPress AmphiBee depuis 2018, je suis spécialisé dans le pilotage de projets de création et refontes de sites WordPress sur mesure. J’accompagne nos clients dans l’adoption des meilleures pratiques WordPress et je partage régulièrement mes expertises sur notre blog. Mon objectif : rendre WordPress plus accessible, performant et pérenne pour les entreprises.

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